Faouzi Lekjaâ a-t-il mis un coup de boule à l'arbitre éthiopien de Berkane-Zamalek ?

Dans une lettre adressée à la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération éthiopienne de football demande des sanctions contre Faouzi Lekjaâ pour de supposés agissements à l’issue d’une rencontre opposant son club de la Renaissance sportive de Berkane au Zamalek.

Par

AFP

Des sanctions à venir contre Faouzi Lekjaâ ? C’est en tout cas ce que réclament les responsables de la Fédération éthiopienne de football (EFF) dans une lettre adressée à la Confédération africaine de football (CAF). Dans cette missive publiée le 5 juin sur le site de l’EFF, les responsables éthiopiens demandent à ce que le président de la FRMF répondent devant la commission de discipline de la CAF de faits qui se seraient produits lors du match opposant la Renaissance sportive de Berkane (RSB) au Zamalek lors de la finale retour de la Coupe de la CAF, le 26 mai.

Lekjaâ, qui préside également aux destinées du RSB, est accusé « d’avoir asséné un violent coup de tête de manière agressive et énergique » à l’arbitre éthiopien Bamelak Tesema, qui officiait lors de la rencontre. Dans sa lettre, l’EFF affirme qu’après le geste du président de la FRMF à l’encontre de l’arbitre, les joueurs du RSB s’en sont à leur tour pris à l’arbitre qui aurait été « harcelé et frappé avant qu’il ne soit heureusement sauvé par les services de sécurité ».

Les responsables éthiopiens précisent que l’arbitre a rapporté ce « scénario dans son rapport sur le match ». L’EFF insiste sur le fait que Bamelak Tesema, qui officie pour la CAF et la FIFA depuis 2009,  est « une icône de l’arbitrage éthiopien » et bénéfice du « respect et de la confiance » de sa fédération.

Dans des images publiées à l’issue de la rencontre, on peut voir l’arbitre éthiopien, entourés d’officiels de la CAN, en pleurs. Aucune image ne vient en revanche corroborer les faits rapportés par la Fédération éthiopienne.

L’arbitrage du match Zamalek-RSB avait l’objet d’une lettre de contestation de la FRMF à la CAF, le 28 mai. Dans cette missive la fédération marocaine avait dénoncé « un arbitrage scandaleux » estimant que l’arbitre de la rencontre avait fait une « mauvaise interprétation et application des lois du jeu par l’arbitre du match dans l’épreuve des tirs au but » à l’issue de laquelle le club égyptien s’était imposé.