Bourita poursuit sa tournée du Golfe au Qatar

Le ministre des Affaires étrangères est arrivé le 11 avril à Doha où il a été reçu par l’émir du Qatar Tamim Bin Hamad Al-Thani. Celui-ci s’est vu remettre un message du roi Mohammed VI lors d’une rencontre où les relations bilatérales, mais aussi la situation régionale ont été évoquées.

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Le ministre des Affaires étrangères s’est rendu ce jeudi à Doha où il a été reçu par l’émir du Qatar Tamim Bin Hamad Al-Thani. Comme ce fut le cas lors des précédentes étapes de sa tournée, Nasser Bourita a transmis un message du roi Mohammed VI tout en évoquant la “situation régionale”. Lors de cette visite, les relations bilatérales Maroc-Qatar ont également été évoquées.

Depuis le 9 avril, le ministre des Affaires étrangères a entamé une tournée dans le Golfe qui l’a emmené dans la quasi-totalité des pays de la région. Il est d’abord passé par le Koweït où il a rencontré  le vice-émir Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, prince héritier de l’émirat, avant de s’entretenir avec Nasser Sabah Al-Ahmed Al-Sabah, premier vice-Premier ministre et ministre de la Défense. Nasser Bourita a ensuite pris part à une réunion de la commission mixte Maroc-Koweït marquée par la signature de cinq accords de coopération et à l’issue de laquelle l’émirat a réitéré son soutien à la position marocaine sur le dossier du Sahara.

Le ministre s’est ensuite envolé vers Riyad où il a rencontré tour à tour le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, et le roi Salmane avant de mettre le cap sur le Bahreïn. A Al-Manama, il s’est entretenu avec le roi Hamad ben Issa Al Khalifa. Il s’agissait là de sa dernière étape avant son arrivée au Qatar.

Cette tournée intervient alors que le dossier du Sahara est entré dans une période-clé à l’ONU. D’ici la fin du mois, le Conseil de sécurité, dont le Koweït est l’un des membres non permanents, devra voter une résolution au sujet du mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO). La tournée de Bourita intervient aussi dans un contexte régional marqué par un regain de tension en Libye suite à la décision prise par le chef de l’autoproclamée armée nationale libyenne, le maréchal Haftar, de mener une offensive sur Tripoli.