Condamnés à la prison ferme, les élus Omar Hejira et Abdenbi Bioui iront en cassation

La chambre des crimes financiers de la Cour d’appel de Fès a prononcé dans la soirée du 20 mars des peines de prison ferme à l’encontre du président PAM de l'Oriental Abdenbi Bioui et du président Istiqlal de la commune d'Oujda Omar Hejira.

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TelQuel Arabi

Mercredi dans la soirée, la chambre des crimes financiers de la Cour d’appel de Fès a condamné le président du conseil régional de l’Oriental, Abdenbi Bioui (PAM), à un an de prison ferme pour détournement de fonds publics et fraudes. Contacté dans la matinée, Abdellatif Ouahbi, député du parti au tracteur et avocat d’Abdenbi Bioui, nous a indiqué qu’il comptait porter l’affaire devant la Cour de cassation.

Omar Hejira, président Istiqlal du conseil communal d’Oujda, a lui écopé de deux ans de prison ferme dans la même affaire.

Malgré leur condamnation à des peines de prison ferme, les deux hommes ne sont pas derrière les barreaux. “Les prévenus sont poursuivis dès le début du procès devant le tribunal de première instance en état de liberté. De ce fait, ils restent en liberté jusqu’à ce que la Cour de cassation prononce son jugement dans leur procès”, nous explique Me Ababou Mohamed, avocat au barreau de Rabat. Le juriste précise que la justice leur donne un délai de 10 jours pour soumettre un recours en cassation.

Au total, 17 personnes sont poursuivies dans le cadre de ce procès, rappelle TelQuel Arabi. En novembre 2017, le tribunal de première instance les avait tous acquittés. Le procureur du roi a toutefois fait appel sur la base d’éléments contenus dans un rapport de la Cour des comptes sur la ville de Oujda.