Il n’y a malheureusement pas de parti pour concurrencer » le Parti de la justice et du développement (PJD), a estimé Mustapha Ramid, le 17 mars à Casablanca, lors de son intervention à une session de travail du comité chargé du dialogue interne de son parti pour la région Casablanca-Settat. « Bien que certains disent qu’ils occuperont la première place (ndlr, aux prochaines élections législatives), comment un parti qui est arrivé quatrième (en 2016) fera pour remonter à la première position ? Et pourquoi le PJD perdrait-il sa première place ? », a-t-il ajouté.
Une allusion faite à la sortie récente du parton du Rassemblement national des indépendants (RNI) dans les colonnes de Jeune Afrique. Dans cet entretien, Aziz Akhannouch affirmait que « chaque parti qui se respecte a pour ambition de remporter les élections ». Pour le ministre chargé des droits de l’Homme, toutes les données indiquent que le PJD est le mieux placé pour arriver premier, « si la démocratie et la concurrence sont bien respectés ».
« La contractualisation, c’est Abass El Fassi»
Mustapha Ramid en a aussi profiter pour répondre au secrétaire général de l’Istiqlal. Dans une déclaration à la presse, en marge de la rencontre de dialogue organisée par le Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme samedi à Azilal, Nizar Baraka a fait savoir qu’il était « depuis le début contre la contractualisation des enseignants ». L’ancien ministre de l’Economie et des finances dans le gouvernement Benkirane a indiqué que pour son parti « l’enseignant devrait avoir de la stabilité pour lui permettre de travailler dans les meilleures conditions possibles».
Mustapha Ramid a ainsi souligné que la contractualisation des enseignants était de la responsabilité du gouvernement de l’istiqlalien Abbas El Fassi.
Pour ce qui est du dialogue interne du parti, Mustapha Ramid a reconnu que le PJD est passé par « une période difficile après le blocage » qui a suivi le remerciement de Abdelilah Benkriane et la nomination de Saad-Eddine El Othmani comme chef du gouvernement. « Après le désaccord, nous sommes devenus plus soudés. Et plus nous approfondissons le dialogue entre nous, plus nous sommes forts », a-t-il ajouté, estimant que le dialogue interne est une « occasion pour dissiper les divergences ».