Le rendez-vous a été fixé et les invités ont d’ores et déjà été conviés. C’est au Château Le Rosey, dans le village de Boursins que Horst Köhler a donné rendez-vous aux représentants des quatre parties au conflit du Sahara, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Front Polisario pour prendre part à la deuxième table ronde sur le conflit régional après celle organisée au siège des Nations Unies à Genève au mois de décembre dernier, indique l’agence de presse algérienne APS.
Selon nos informations, le rendez-vous est d’ores et “inscrit dans l’agenda du ministre des Affaires étrangères”, Nasser Bourita.
Les parties se rendront donc dans cette localité du canton de Vaud à 30 kilomètres de Genève dont la population ne dépasse pas les 1000 habitants. Le Château Le Rosey y accueille pour la première fois des discussions placées sous l’égide de l’ONU. Un cadre idyllique où les convives, qui viennent généralement pour des mariages ou des séminaires d’entreprise, peuvent à la fois admirer le Jura, les Alpes et le célèbre Lac Léman.
Les premiers écrits consacrés à ce château, recensé comme monument historique par l’administration suisse, datent du XVème siècle indique le site spécialisé swisscastles.ch. Il appartenait alors à un certain Pierre de Benoit, descendant de chevalier. Il est désormais la propriété de Pierre Bouvier, architecte, qui est l’actuel châtelain-vigneron de ce château.
Car le Château Le Rosey, d’une superficie de 7 633 m², surplombe un domaine viticole. Quatre hectares et demie de vignes où sont produits les cépages chasselas, pinot gris, pinot noir, sauvignon, gamay, garanoir, gamaret, merlot, charmont et syrah. En 2017, le domaine du château de Rosey a produit plus de 17.000 bouteilles de vin. Le château en lui-même dispose d’ une ferme offrant un appartement complet, des dortoirs et une cuisine, un bâtiment à vocation de bureau avec une mezzanine ainsi que des salles pouvant être mises à disposition pour des réunions.
Pour se détendre, les convives du château peuvent se rendre dans la bâtisse à usage d’espace bien-être avec piscine et hammam.
En décembre 2018, le château, sauvé de la décrépitude dans les années 60 avant d’être rénové par son actuel propriétaire, a été mis en vente par son propriétaire. Son prix ? 35 millions de francs suisses, soit près de 334 millions de dirhams.