Les autorités ont procédé, le mardi 5 janvier, à la fermeture de trois villas appartenant à des membres du mouvement Al Adl wal Ihsane à Kénitra, Aïn Chok (Casablanca) et Inezgane. L’information a été rapportée par la jeunesse du mouvement sur Facebook, et confirmée par une source proche du dossier à TelQuel. « Les propriétaires y organisaient des réunions périodiques en infraction au Dahir relatif aux rassemblements publics, particulièrement l’article 3 », précise notre interlocuteur. L’article 3 du Dahir n° 1-58-377 dispose entre autres, que toute réunion publique doit être « précédée d’une déclaration indiquant le jour, l’heure et le lieu de la réunion, cette déclaration spécifiera l’objet de la réunion ».
Notre interlocuteur ajoute que « cette intervention des autorités vient en réponse à des plaintes déposées par les voisins qui ont affirmé que ces réunions constituaient un réel dérangement, d’autant plus qu’elle s’allongeaient jusqu’à des heures avancées de la nuit ».