C’est une invitation au voyage. D’abord dans le temps, à la (re)découverte de Salé la cité des corsaires, puis avec le Roi Soleil en expédition contre les pirates d’Alger. Nous explorons dans la foulée l’époque du Maroc post-indépendance avec Zakya Daoud, qui nous raconte sa version des « Aït Chéris »
Nous vous proposons aussi le récit tout en sincérité de Touria Hadraoui à la découverte de sa voix, ou celui amer d’El Aswany sur les espoirs déçus de la révolution égyptienne. Nous reprenons ensuite des forces, grâce à la fraîcheur de la nouvelle bande dessinée arabe, irrévérencieuse, piquante et qui défie la censure.
Nous voyageons par la suite en poésie, avec les immenses oeuvres d’Abdellatif Laâbi et de Mostafa Nissabouri. Nous faisons ensuite une halte, en lisant la belle lettre de Lamia Berrada-Berca au géant de la littérature Samuel Beckett. Et parce que le dictionnaire est le roman des mots, il devrait avoir droit de cité dans ce voyage. Les romanciers algériens ont droit au leur grâce au Marocain Salim Jay, qui passe en revue 200 auteurs. Nous achevons notre voyage dans les quartiers populaires de Casablanca, contés par la plume de l’écrivain kino-congolais In Koli Jean Bofane.
Dans un Beau-livre qui croise archives et dictionnaire amoureux, l’historienne Rita Aouad invite à une promenade dans l’histoire de la cité corsaire.
Le premier roman d’Amira-Géhanne Khalfallah revient avec vivacité sur l’expédition ratée de Louis XIV en Algérie.
Le dernier roman de Zakya Daoud aborde la période post-indépendance à travers le prisme des couples franco-marocains.
Dans le second volet de son autobiographie, Touria Hadraoui raconte avec fraîcheur et sincérité comment elle a découvert sa voix.
Dans son dernier livre, interdit de publication en Égypte, Alaa El Aswany raconte les espoirs soulevés par une révolution vite écrasée. Amer.
Dessine-moi un monde arabe libre
Du Maroc à l’Irak et d’Égypte en Jordanie, la nouvelle bande dessinée arabe défie les censures et réinvente l’art de la narration visuelle.
Deux publications – une réédition au Maroc et une traduction en anglais – invitent à se replonger dans les œuvres de Abdellatif Laâbi et de Mostafa Nissabouri.
Lamia Berrada-Berca écrit une lettre à l’immense Samuel Beckett. Un texte intimiste sur les langues, la vie, l’universel.
Douze ans après son Dictionnaire des écrivains marocains, Salim Jay nous livre une deuxième somme sur les romanciers algériens. Abécédaire.
Le troisième roman de l’écrivain kino-congolais In Koli Jean Bofane peint un tableau sombre et haut en couleur de Casablanca.