Saad Eddine El Othmani a remis sa copie sur un programme de réforme de la formation professionnelle au roi Mohammed VI lors d’une réunion de travail le 29 novembre au Palais royal de Rabat. « Après avoir pris connaissance des composantes de ce programme, SM le Roi, que Dieu l’assiste, a mis l’accent sur la nécessité de se pencher sur certaines lacunes qui le caractérisent et sur la question de maîtrise des sources et des mécanismes de son financement, » annonce un communiqué du cabinet royal, relayé par la MAP.
Sans délais
Lors de cette séance, le souverain a réaffirmé que la promotion « future de ce secteur doit être réalisée dans le cadre d’une vision complémentaire de réforme du système de la formation professionnelle, en tirant profit des expériences internationales réussies en la matière, particulièrement l’adoption de l’alternance entre la formation théorique et les stages au sein des entreprises, » ajoute la même source.
Cette fois-ci, Mohammed VI n’a pas fixé un délai à Saad-Eddine El Othmani pour la remise d’une stratégie globale et intégrée à même de booster l’emploi des jeunes par une formation professionnelle en phase avec les nécessités du marché. Contrairement à la réunion du 1er octobre sur le sujet, à l’issue de laquelle le roi avait donné un délai de trois semaines pour qu’une commission présidée par le chef du gouvernement soumette un programme de projets et de mesures immédiates qui seront notamment financés par le Fonds Hassan II. Le 27 octobre, un communiqué du cabinet royal annonçait que le roi Mohammed VI avait « accordé un court délai » supplémentaire à la commission.
Rencontre nationale reportée
Cette même commission devait plancher sur la Rencontre nationale sur l’emploi et la formation prévue avant la fin de l’année, comme l’avait annoncé Mohammed VI dans ses discours de l’été. Ce 29 novembre, le Chef du gouvernement a en effet présenté un exposé sur l’état d’avancement des préparatifs pour la rencontre nationale sur la formation et l’emploi.
La rencontre a finalement été repoussée à une date ultérieure, en vue d’assurer « les conditions nécessaires à la réussite de cette importante rencontre nationale et d’en faire une occasion idoine pour réaliser un saut qualitatif et fondamental dans la corrélation entre formation et emploi, » conclut le communiqué du cabinet royal.