Nomination «imminente» d'un nouveau président du Conseil de la concurrence  

La nomination royale d'un nouveau président à la tête du Conseil de la concurrence est "imminente", à en croire une source gouvernementale. Une nouvelle qui devrait ainsi mettre fin à la controverse suscitée par l'inactivité de l'institution.

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Le roi Mohammed VI lors du lancement des travaux de construction d'un complexe d'animation artistique et culturelle au mois de mai. Crédit: MAP

La période de transition à la tête du Conseil de la concurrence touche-t-elle à sa fin ? Selon une source gouvernementale, citée par TelQuel Arabi, la nomination par le roi Mohammed VI d’un nouveau président à la tête du Conseil de la concurrence est « imminente ». Pour rappel, l’institution est en état d’inactivité depuis 2011, année de promulgation de la nouvelle Constitution.

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C’est dans l’optique de se conformer à la Loi fondamentale que cette « nomination aura bientôt lieu », insiste l’interlocuteur cité par TelQuel Arabi. La controverse autour de l’absence d’un bureau de la Concurrence s’est intensifiée durant ces derniers mois suite à deux événements majeurs. Le premier est la campagne de boycott qui a visé Centrale Danone, Afriquia et les Eaux minérales d’Oulmès, qui a soulevé plusieurs interrogations quant à l’absence de l’institution constitutionnelle. L’autre : la controverse générée par les 13 milliards de dirhams qu’ont dégagés les distributeurs de carburants entre fin 2015 et fin 2017.

Précédemment, le porte-parole du gouvernement avait affirmé que le chef de l’Exécutif, Saad Eddine El Othmani, avait commencé à « travailler sur le sujet ». En vertu de l’article 10 de la loi 20.13 relatif au Conseil de la concurrence, le président de l’institution est désigné par Dahir pour une période de cinq ans, renouvelable à une reprise. Les autres membres du Conseil, les quatre vice-présidents et les huit membres conseillers sont nommés par décret.