L'ONCF se dit la cible "d'allégations mensongères" en vue de "semer la zizanie"

L'Office national des chemins de fer (ONCF) a démenti "de façon catégorique les informations publiées sur un site électronique et relayées par plusieurs médias selon lesquelles le système informatique de l'Office aurait été piraté afin d'en extraire des données pouvant expliquer le retard des trains".

Par

TNIOUNI/TELQUEL

Des données de l’ONCF présentées comme confidentielles ont été anonymement publiées le 18 octobre. Elles indiquent que 60% à 80% des trains qui circulent dans le Royaume accusent des retards.Contactée à plusieurs reprises par nos soins, l’ONCF n’a pas donné suite à nos questions sur cette supposée fuite de données. C’est via l’agence de presse officielle MAP, que l’ONCF réagit à ces données qu’elle qualifie « d’allégations, relayées par certains médias et réseaux sociaux« , « mensongères et dénuées de tout fondement« , des « données fabriquées visant à semer la zizanie et à induire l’opinion publique en erreur dans la conjoncture actuelle« .

L’ONCF, poursuit le communiqué, « n’a enregistré aucune infiltration de ses portails électroniques ou de ses données informatiques, et souligne que le propriétaire du site web en question avait collecté certaines données à partir de l’application électronique « ONCF Trafic », accessible au grand public pour consulter le trafic des trains, avant de les falsifier pour des fins diffamatoires et calomnieuses ».

L’office précise que « les données précises et exactes relatives au trafic des trains sont fournies de manière transparente et instantanée sur les canaux de communication de l’ONCF (applications et écrans de gares) ». 

L’ONCF « se réserve tous les droits garantis par la loi pour engager les actions nécessaires auprès des autorités judiciaires compétentes« .

Avec MAP

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