Six albums à écouter avant de mourir, selon la DJ C.Love

C.Love, a.k.a Zouyina, est une batteuse américaine et DJ de musiques expérimentales. Elle s’est produite le 1er septembre lors de la 3e édition du festival Atlas Electronic dans la région de Marrakech. Elle nous confie ses six albums incontournables. À vos casques.

Par

C.Love aka Zouyina. © DR

Après avoir joué enflammé l’amphithéâtre de la Villa Janna le 30 août — la plus grande scène du festival Atlas Electronic —, C.Love a.k.a Zouyiane a remis le couvert le 1er septembre sur la scène Red Light Radio sur le toit de la villa. Fortement influencée par les musiques classiques ou traditionnelles d’Afrique, du Moyen-Orient ou encore d’Amérique latine, la musique de la DJ et batteuse américaine est chargée d’une belle énergie. On passe sans broncher de samples d’Enta Omri de la diva Oum Kalthoum à Mas que nada du brésilien Sergio Mendes en passant par des sonorités noise. Où puise-t-elle l’inspiration ? Notamment dans ces 6 albums incontournables.

Tom Tom Club, Wordy rappinghood, 1981

« C’est un album qui a été conçu comme un ensemble, il n’y a pas de coupures entre les différents morceaux et j’aime beaucoup cette idée de continuité. Je trouve aussi très intéressant le brassage culturel qu’apportait ce groupe qui chantait en français et en anglais et mettait beaucoup l’accent sur les percussions. »

Radiohead, Kid A, 2000

« Tout comme « Wordy rappinghood », cet album a été pensé sans aucune discontinuité entre les morceaux. Kid A représente un virage dans la création musicale de Radiohead, une manière plus radicale et expérimentale de faire de la musique. A chaque fois que je l’écoute, c’est une véritable expérience. »

Oum Kalthoum, Al Atlal, 1966

« Je suis éperdument amoureuse de la musique d’Oum Kalthoum et particulièrement la version studio d’Al Atlal. Même si je ne comprends pas la langue arabe, je sens l’intensité et le lyrisme de sa musique. C’était une femme assez impressionnante, qui a réussi à s’imposer dans un contexte plutôt difficile pour les femmes, donc je la respecte énormément. »

Nina Simone, I put a spell on you, 1965

« Que dire ? C’est tout simplement Nina Simone. Je ne peux rien dire de plus, écouter l’album est la meilleure des manières de l’apprécier. »

George Michael, Faith, 1988

« Si mes souvenirs sont bons, je crois bien que George Michael était mon premier amoureux imaginaire. Il a fait cet album quand il avait 23 ans et je sens qu’il y a mis tout son cœur. J’adore le côté franchement pop de « Faith ». Après tout, il n’y a rien de mal à écouter de la musique pop, non ? »

DM Stith, Heavy ghost, 2009

« Il y a quelques années déjà, j’ai été invité à enregistrer des morceaux avec un ami musicien à Berlin et il m’a emmené à un spot de musique. On y a écouté l’album de DM Smith dans un silence religieux et c’était une découverte pour moi. Cet album a une base de musique folk avec un vrai travail psychédélique au niveau de la production. »

à lire aussi

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer