Secours pour Thomas, otage au Maroc ». L’appel de Béatrice Gallay, qui s’est présentée le 11 aout au matin devant le Fort de Brégançon, où le couple présidentiel français passe ses vacances, a été entendu par Emmanuel Macron. La mère de ce Français condamné en 2017 à quatre ans de prison au Maroc pour financement du terrorisme, espérait une audience présidentielle pour plaider l’innocence de son fils. Elle l’a obtenue.
Beatrice Gallay est venue à #Brégançon plaider la cause de #ThomasGallay son fils, emprisonné dps 2 ans 1/2 au Maroc. E.Macron vient de la reçevoir. Il aurait promis de s’occuper du dossier « personnellement ». @BFMTV 1/2 pic.twitter.com/zyaqeosEh5
— Anne Saurat-Dubois (@annesaurat) August 11, 2018
Après avoir échangé avec des journalistes présents sur place, Béatrice Gallay a pu entrer en contact avec un responsable de la communication d’Emmanuel Macron, « venu comme chaque jour au pied de la résidence présidentielle pour un point presse », rapporte BFM TV. Elle a finalement été reçue, avec son autre fils, par le couple présidentiel, le jour même.
« Je lui fais confiance, de toute façon je pense que c’est la seule personne à même de résoudre ce problème », a confié Béatrice Gallay après son entretien avec Emmanuel et Brigitte Macron. « Je me dis que j’ai bien fait de venir. Il m’a entendu, il va s’en occuper personnellement, c’est tout ce que je pouvais souhaiter ».
Arrêté à Essaouira
Actuellement emprisonné au Maroc, Thomas Gallay, 36 ans, ingénieur en micro-électronique, est originaire du sud-est de la France. Il avait été interpellé le 18 février 2016 à Essaouira, où il travaillait à distance pour son employeur basé à Grenoble. Il avait ensuite été condamné en juillet 2016, en première instance, à six ans de réclusion pour « soutien financier » à des personnes ayant voulu perpétrer des actes terroristes. En appel, sa peine a été réduite à quatre ans de prison par le tribunal de Salé.
Selon Béatrice Gallay, « on lui reproche d’avoir donné 70 euros à une connaissance », un personnage qui serait au centre du dossier. Les avocats de Thomas Gallay avaient plaidé que leur client avait été condamné sur la base de « faux aveux » que la police lui aurait fait signer en arabe, qu’il ne parle pas.
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