On ne comprend pas pourquoi notre demande n’a pas été acceptée. On ne nous a donné aucun numéro ni adresse mail pour pouvoir suivre notre dossier », témoigne Karim Tlemçani, l’entraîneur du coureur fassi.
Selon le technicien, le passeport a été déposé le 10 avril au Consulat des États-Unis à Casablanca, accompagné de tous les documents nécessaires, dont une lettre d’invitation des organisateurs de la compétition. Sans nouvelles, ces derniers ont fini par engager une procédure dite P-1, spécialement destinée aux artistes et aux sportifs. En vain, puisque plus d’un mois et demi plus tard, le document d’identité n’a toujours pas été restitué.
Saison hypothéquée et préparation perturbée
Contactés par TelQuel, les services diplomatiques et consulaires américains n’ont pas donné suite à nos sollicitations. Le mystère demeure donc quant au motif de ce blocage. D’autant plus que le prodige de 22 ans avait déjà obtenu un laissez-passer de six mois en 2014, ce qui lui avait permis de prendre la quatrième place aux Mondiaux junior qui se tenaient dans la même ville d’Eugene. « C’est à ce moment que j’ai pris conscience de mon potentiel. J’ai réalisé que je pouvais vraiment passer professionnel », nous racontait le sportif en août dernier.
La Diamond League ne comprenant que quatre étapes pour le 3.000m steeple, le deuxième du classement général 2017 a quasiment perdu toutes ses chances de faire aussi bien que l’an dernier. Dans l’expectative jusqu’à la veille du vol dans lequel il avait prévu d’embarquer, le longiligne athlète (1,94m pour 68kg) a été plus largement perturbé dans sa préparation.
« Nous allons nous remotiver en partant bientôt en stage en altitude à Ifrane, avec en ligne de mire le prochain rendez-vous à Rabat le 13 juillet », préfère positiver Karim Tlemçani.
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