Près d’un mois après l’éclatement de l’affaire de l’adolescent qui accuse le caïd de l’annexe administrative 12 de Mghogha et des éléments des forces de l’ordre « de l’avoir violenté » dans le quartier Beni Makada à Tanger, le dossier est aujourd’hui entre les mains de la justice.
« Le juge d’instruction l’a (la présumée victime, NDLR) au début de la semaine dernière. Il a accepté notre requête de procéder à une expertise physique et psychologique » explique maître Omar Benâjiba, chargé de la défense de l’adolescent, à Telquel Arabi.
En convalescence, il poursuit son traitement psychologique et ses séances de rééducation, car « il n’arrive plus à marcher » selon son avocat. Ce dernier précise que son client ne suivait aucun des traitements physique ou psychologique avant cet incident.
Selon un communiqué de la wilaya de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima diffusé au début du mois, le caïd « a été suspendu et transféré à la préfecture de Tanger-Assilah sans fonction, en attendant les résultats de l’enquête judiciaire » qui est donc toujours en cours.
Dans plusieurs témoignages diffusés au début du mois de mai, le père de la présumée victime affirme qu’elle se tenait debout devant un magasin au moment où les autorités locales poursuivaient des vendeurs ambulants à Beni Makada. Le jeune homme aurait ensuite été pris à parti par les membres des forces auxiliaires qui l’auraient confondu.
Telquel Arabi.
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