Le leader du Hezbollah a une nouvelle fois réfuté les accusations marocaines de soutien financier et militaire au Front Polisario. Pour lui, « le ministre des Affaires étrangères marocain n’a pas donné de preuves matérielles pour justifier ses accusations de collusion du Hezbollah avec le Polisario ». Hassan Nasrallah a ajouté que les noms cités par Nasser Bourita « ne travaillent pas dans les secteurs sécuritaire et militaire et ne collaborent pas entre eux ». Et de poursuivre : « il apparaît que ce sont les renseignements israéliens qui ont fourni ces noms au Maroc ».
Hassan Nasrallah a affirmé que le Hezbollah n’entretient aucune relation – encore moins politique – avec le Polisario, et que son mouvement reste neutre dans le conflit du Sahara. « Je ne saurais même pas dire le nom du fief du Polsario [Tindouf, ndlr], c’est la première fois que j’en entends parler », a-t-il assuré.
Le 1er mai dernier, Rabat annonçait la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran, l’accusant « d’armer, de financer et d’entrainer le Front Polisario à travers le Hezbollah ». Le même jour, le mouvement chiite libanais niait ces allégations par le biais d’un communiqué, tout en regrettant que « le Maroc ait recours aux pressions des Etats-Unis, d’Israël et de l’Arabie saoudite pour diriger ces fausses accusations ».
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