Au fil des années, l’évolution de la croissance nationale profite de plus en plus de la contribution de la valeur ajoutée des activités non agricoles. Elle a affiché une croissance de 2,7% en 2017 et devrait continuer à s’améliorer à un rythme de 3,2% en 2018 et de 3,6% en 2019.
En conséquence, la croissance globale se serait située à 4% en 2017 et devrait revenir à 3,3% en 2018 puis s’accélérer à 3,5% en 2019. Globalement, la valeur ajoutée non agricole passera de 1,8% en 2015 à 3,6% en 2019, soit le double en cinq ans.
80 millions de quintaux en 2017/2018
Sur la base des données de la pluviométrie et de la situation du couvert végétal arrêtées au 10 mars, Bank Al-Maghrib table sur une production céréalière proche de 80 millions de quintaux pour la campagne 2017/2018 et une hausse de 2,3% de la valeur ajoutée agricole.
La campagne agricole serait, sans doute, moins bonne que celle de l’année dernière. Le gouverneur de BAM a précisé par la même occasion qu’en tenant compte de l’hypothèse d’une récolte en moyenne de 80 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole se situerait à 2,3% pour 2018 confirmant ainsi la baisse de sa contribution dans la croissance nationale au profit de la valeur ajoutée non agricole.
Pour la campagne 2016/2017, la production céréalière s’est établie à 95,6 millions de quintaux, et la valeur ajoutée agricole aurait ainsi augmenté de 14,8% en 2017 après une baisse de 12,8% un an auparavant.
En 2019, sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne, la valeur ajoutée agricole devrait s’accroître de 1,8% selon Bank Al Maghrib.
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