La CGEM organisait à son siège une rencontre-débat sur le thème « Éthique et conformité dans les affaires » ce jeudi. L’évènement s’inscrivait dans le cadre des actions menées par la commission éthique et bonne gouvernance de la confédération patronale.
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) veut sensibiliser ses membres de la CGEM à la notion d’éthique. D’où la journée d’étude organisée ce jeudi au siège de la confédération patronale. Elle a rassemblé différents PDG marocains et des experts de la lutte contre la corruption entre autres.
Amina Figuigui, vice-présidente de la commission éthique et bonne gouvernance, a rappelé lors de son allocution que la corruption était un crime grave qui touchait l’ensemble de la population. Ahmed Rahhou, PDG de CIH Bank, mettait quant à lui en avant l’exemplarité de tous nécessaire dans le développement d’une entreprise et d’une concurrence saine.
Le président de la commission d’éthique et bonne gouvernance de la CGEM, Bachir Rachdi, a évoqué de son côté un manque à gagner de plus de 146 milliards de dollars en Afrique dû à la corruption et exprimé le souhait de rétablir la confiance, l’humain et les valeurs éthiques pour un meilleur développement des entreprises au Maroc. Ces valeurs sont pour lui, au-delà de la simple morale, nécessaires pour la compétitivité.
Il nous explique que « la commission d’éthique et de bonne gouvernance est impliquée sur plusieurs chantiers, aussi bien avec les pouvoirs publics, que dans les comités d’organisation de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), avec la Banque mondiale, différentes commissions de la CGEM et bien d’autres encore« .
« Nous sommes orientés sur des actions pour l’entreprise de manière à ce qu’elles puissent individuellement améliorer leur gouvernance sur la base de codes de bonnes pratiques qui ont faits leurs preuves dans le passé et que nous remettons à niveau« , poursuit Bachir Rachdi.
Il rappelle que « l’objectif de la CGEM est de voir ce cadre référentiel adapté aux grandes entreprises, et aussi, dans des versions travaillées, aux PME ou TPE. Nous voulons que ces pratiques de gouvernance puissent s’intégrer progressivement comme étant obligatoires par la force de la loi« .
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