Les quelque 6 millions de Marocains clients de la Banque Centrale Populaire peuvent être rassurés sur la santé financière de leur organisme bancaire. Le groupe dirigé par Mohamed Benchaaboun affiche un produit net bancaire de 16,4 milliards de dirhams, en augmentation de 4,5%, un résultat net consolidé de 3,4 milliards de dirhams, et un RNPG (résultat net part du groupe) de 2,8 milliards de dirhams, soit 7,5% de plus que l’année dernière.
La BCP détient 26,3% de parts de marché sur les dépôts et a collecté plus de 12 milliards de dirhams auprès des particuliers résidents et des Marocains du monde en 2017. Elle domine d’ailleurs le secteur des MRE avec près de 52% des parts de marché.
Sur les performances commerciales, la banque enregistre une croissance de près de 16% de la marge sur les commissions. Le portefeuille de client a quant à lui progressé de 6%, avec 5,8 millions de clients.
Le groupe affiche une baisse de 7% à 3,1 milliards de dirhams de son coût du risque, mais augmente sa provision pour risques généraux à 3,5 milliards de dirhams. Une provision qui pourrait s’avérer nécessaire si la direction décidait de régulariser la situation des salariés par rapport aux primes d’ancienneté.
En effet, comme la plupart des banques marocaines, la Banque Centrale Populaire ne respecte par le barème légal pour le calcul des primes d’ancienneté de ses salariés, mais le barème de la convention de 1956, dont elle n’est pourtant pas signataire. Le syndicat CDT-SNB nous a confirmé être en négociations avec la direction pour trouver une issue au problème.
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