Ce conseil, qui sera à l’image des aspirations du parti, permettra aux MRE de porter le flambeau de la dynamique enclenchée par le RNI dans leur pays de résidence, a indiqué M. Akhannouch qui intervenait lors du congrès régional du parti des Marocains du Monde, appelé congrès de « la 13ème région ».
Ce conseil contribuera aussi à la création de ponts de pensées et participera à la co-construction sur la vision du parti, tout en menant des réflexions continues sur les solutions appropriées aux chantiers prioritaires du pays, a ajouté le président du RNI.
Il a par ailleurs mis l’accent sur le rôle que peuvent jouer les MRE dans l’avenir et le progrès du Maroc, les appelant à s’engager davantage aussi bien dans la société civile qu’en politique.
« Si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour prendre en compte vos propositions. Vous êtes parmi nous parce que vous pensez à l’avenir de notre pays et à celui de nos enfants. Parce que vous avez l’intime conviction que quelque chose d’essentiel est en jeu. C’est cette volonté de construire le progrès, au lieu de le subir qui vous a conduit ici aujourd’hui », a-t-il lancé à l’adresse des militants venus d’une quinzaine de pays.
Cette rencontre vient d’abord en réponse à l’appel du roi Mohammed VI à toutes les forces vives de la Nation pour repenser notre modèle de développement, a encore dit M. Akhannouch.
« Les réussites et les défis que connaissent vos pays de résidence, doivent servir le Maroc », a-t-il poursuivi, insistant sur l’importance de leur participation parce que le développement du Maroc « n’est pas un choix, mais un devoir ».
M. Akhannouch a, sur un autre registre, affirmé que le RNI porte un regard inédit sur les domaines de l’emploi, de l’éducation et de la santé.
Le RNI estime que l’une des principales réformes à mettre en place est la redéfinition même de la conception du travail, en instaurant une culture de l’entreprenariat et de l’initiative individuelle, a souligné M. Akhannouch, notant qu’il est également grand temps que le digital face l’objet d’une vision et qu’il soit pensé et réfléchi au Maroc.
Il a aussi indiqué que le tertiaire est un véritable réservoir d’emplois décents notamment pour les jeunes décrocheurs sans diplômes, ni qualifications reconnues.
Pour M. Akhannouch, ces personnes ont le droit à une couverture sociale, à un enseignement de qualité pour leurs enfants et à un niveau de vie décent.
« Ce que nous voulons, c’est associer l’ingénierie de la débrouillardise et le génie marocain aux nouvelles technologies. Car beaucoup de Marocains ont un savoir-faire latent, encore peu reconnu », a-t-il fait savoir, appelant à lancer une réelle révolution digitale.
La réussite d’une telle réforme nécessite néanmoins de faire valoir l’importance de la formation certifiée, ce qui permettra de garantir la qualité et la fiabilité des services, a-t-il dit, expliquant que cette révolution nécessite également des compétences en systèmes d’informations, en ingénierie et en marketing.
M. Akhannouch a, à cet égard, invité les jeunes de la diaspora « à embarquer avec nous sur le chemin du progrès », soulignant que le Maroc a besoin d’eux pour réussir cette transformation.
« Dans un monde soumis à une compétition de plus en plus intense, nous devons évoluer vers une société du savoir », a-t-il en outre indiqué, estimant que la plus grande des inégalités est celle qui réside entre celui qui a fait des études et celui qui n’a pas eu cette chance.
(MAP)
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