Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a déclaré le 22 janvier que son pays ne sera pas candidat pour le nouveau mandat 2018-2019 au sein du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), rapporte l’agence de presse algérienne APS.
« L’Algérie, dont le mandat arrive à échéance à la fin de ce mois, ne sera pas candidate pour le nouveau mandat 2018-2019, mais se présentera pour un mandat de 3 ans en 2019, et ce, dans le cadre de l’application du principe de rotation entre les pays membres de l’organisation, » a déclaré le ministre algérien au micro de la Chaine III de la radio algérienne. Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé, à cet égard, que l’Algérie s’était déjà abstenue de présenter sa candidature pour le mandat 2010-2013.
« Il y a lieu de dissocier entre la qualité de membre du Conseil et le poste de Commissaire pour la paix et la sécurité que l’Ambassadeur Smail Chergui [de nationalité algérienne, NDLR] occupera jusqu’en 2021« , a précisé Messahel.
Selon une source proche du dossier, ce retrait de candidature intervient après « une évaluation qui laissait peu de chance » à l’Algérie de conserver son siège. Selon cette même source, la Tunisie ne devrait pas non plus être candidate. Ainsi, le Maroc se retrouverait seul en lice pour occuper le siège du Conseil réservé à l’Afrique du Nord pour un mandat de deux ans. Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita avait annoncé l’intention du Maroc de rejoindre cet organe pivot de l’UA à son homologue sud-africaine lors de leur rencontre à Rabat le 9 janvier.
Le scrutin aura lieu le 25 janvier, lors de la première journée du 32e Conseil exécutif de l’UA, qui précède la Conférence des chefs d’État prévue les 29 et 30 janvier.
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