Lors d’une intervention à la faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Mohammed V de Rabat le 19 janvier, le penseur et historien Abdellah Laroui a déclaré que la question de l’héritage au Maroc était une problématique socio-économique pouvant être abordée « sous l’angle de l’utilité et l’intérêt« . Pour lui, cette question pourrait être réglée en obligeant toute personne à rédiger son testament sans y inclure d’option facultative.
« Le testament peut prendre la forme d’une déclaration des citoyens, chaque année, de leurs biens assujettis à l’impôt« , explicite Laroui. En d’autres termes, le testament émanera d’une responsabilité personnelle, chacun choisissant comment léguer ses biens.
Pour le penseur, la question de l’héritage ne peut pas être discutée sous l’angle de la foi, car celle-ci « ne doit pas être ébranlée« . « L’État doit aborder cette problématique d’un point de vue sociétal, historiciste et objectif « , estime le philosophe marocain.
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