La Chambre des députés chilienne a voté le 3 janvier une résolution soutenant le plan d’autonomie présenté par le Maroc dans le cadre de la résolution du conflit du Sahara. Le texte a été par 66 voix pour, 22 abstentions et 11 voix contre.

À l’image d’autres acteurs internationaux, les députés chiliens estiment que le plan marocain constitue un « effort sérieux et crédible« , tout en affirmant qu’il « permettra sans aucun doute aux populations du Sahara d’exercer leur droit à l’autodétermination, en gérant démocratiquement leurs propres affaires par l’intermédiaire d’organes législatifs, exécutifs et judiciaires, qui jouissent de pouvoirs exclusifs sous la souveraineté du Maroc« .

Historiquement, l’Exécutif chilien a toujours soutenu la position marocaine au sujet du conflit du Sahara. Ce n’est toutefois pas le cas du parlement, puisqu’en 2014, la Chambre des députés avait adopté une résolution appelant la présidente chilienne Michelle Bachelet à reconnaître la RASD.

Deux ans plus tard, une résolution censée dénoncer une « décision unilatérale du Maroc vis-à-vis des résolutions de l’ONU sur le Sahara occidental » avait été rejetée par 46 voix contre 43 par la Chambre des députés chilienne indiquait le site d’information Le360, citant la mission diplomatique du Maroc au Chili.

À l’occasion d’une tournée en Amérique latine en novembre et décembre 2004, le roi Mohammed VI s’était rendu au Chili. Il s’agissait alors de la première visite d’un souverain marocain dans ce pays d’Amérique du Sud, une région du monde où plusieurs pays comme l’Équateur, l’Uruguay ou encore le Venezuela reconnaissent la RASD.