Dans un courrier adressé ce vendredi 15 décembre aux directeurs des réseaux de centres de contrôle technique, le ministère du Transport a notifié de l’interdiction d’équiper tout véhicule d’une protection dite « pare-buffle ». Cette mesure entrera en vigueur à compter du lundi 1er janvier 2018.
« La constatation d’un tel dispositif monté sur un véhicule est considérée en tant que défaut nécessitant une visite complémentaire, et il ne pourra avoir un procès-verbal favorable qu’après enlèvement dudit dispositif », souligne la missive adressée par le département d’Abdelkader Amara.
Concrètement, cela signifie que tout engin automobile soumis à un contrôle technique, qu’il soit de routine ou avant immatriculation, sera contraint de retirer cet équipement s’il veut obtenir son autorisation de circuler. Quant à savoir si ceux qui rouleront avec les fameux tubes seront verbalisés dès le 1er janvier prochain, « cette prérogative relève de la DGSN ou de la gendarmerie royale« , nous répond Karim Adib, chef du Centre national d’essais et d’homologation.
« Les pare-buffles sont contraires aux exigences de sécurité. Ils représentent un vrai danger, pouvant causer de sévères lésions aux usagers de la route les plus vulnérables », précise le directeur de cette structure rattachée au ministère du Transport.
Selon ce responsable, citant les statistiques de la sécurité routière, 52% des accidents impliqueraient ces « usagers vulnérables » – parmi lesquels 28% de piétons et 24% de motards.
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