Hirak: le procès de Zafzafi & co. renvoyé au 28 novembre

La chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca a décidé mardi soir le renvoi au 28 novembre du procès des activistes poursuivis dans le cadre des événements du Rif.

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Crédit : Yassine Toumi/TELQUEL

Le procureur général du roi à la Cour d’appel de Casablanca a déclaré que « l’audience s’est déroulée dans des conditions normales« , en présence de tous les accusés, aussi bien en détention qu’en liberté conditionnelle, et de leurs avocats.

La défense a formulé une série de requêtes concernant l’obtention des exemplaires des CD joints aux procès-verbaux de la police judiciaire, l’équipement de la salle d’audience en matériel de projection, et la convocation de certains responsables de l’État et des rédacteurs des procès-verbaux de l’enquête préliminaire, a-t-il indiqué.

La défense a également demandé la convocation « d’intellectuels intéressés dans la région du Rif et des témoins cités dans des procès-verbaux de la police judiciaire et la désignation d’un interprète pour le dialecte rifain, tout en accordant aux avocats des accusés le temps suffisant pour la présentation des vices de forme », poursuit la même source, relayée par l’agence MAP.

Lors de l’audience, un des avocats de la défense, Me Isaac Charia, a signé une sortie médiatique étonnante en déclarant que son client, Nasser Zafzafi, porte des accusations de « complot contre la monarchie » à l’encontre d’Ilyas Elomari, secrétaire général du PAM et président de la région Tanger-Tétouan Al Hoceima. Des accusations rejetées vigoureusement par le concerné qui a demandé l’ouverture d’une « enquête urgente », tout en se réservant le droit d’engager des poursuites.

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Les militants du Hirak sont poursuivis sous différents chefs d’accusation dont: « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage », « réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume ».

Ils sont également accusés « d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales », « la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée » et « la tenue de rassemblements publics sans autorisation ».

(Avec MAP)

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