C’est sur fond de tensions qu’a repris, ce mardi 31 octobre, le procès du groupe Ahmajik, composé de 23 accusés. En effet, de virulents échanges ont eu lieu entre les avocats de la défense des détenus du Hirak et des agents d’autorité en civil devant le poste de contrôle donnant accès à la salle d’audience.
À la reprise du procès, les avocats de la défense ainsi que ceux de la partie civile (membres des forces de l’ordre) ont plaidé pour le report de l’audience. Une demande motivée par le fait que la Cour n’ait toujours pas statué sur le fait de regrouper en un seul les dossiers des groupes Zafzafi, Ahamjik et El Mahdaoui qui comptent au total 54 accusés.
Dans sa plaidoirie, le coordinateur de la défense du Hirak, Me Abderrahim Jamai, a affirmé devant la cour qu’en raison de la prolongation des discussions relatives à la fusion de ces dossiers jusqu’au 2 novembre prochain, les juges ne disposaient pas de dossiers concrets, car ces derniers ont été mis en délibéré.
La poursuite de l’audience aurait, selon lui, été en contradiction avec l’article 423 du Code de procédure pénale. Une position reprise par Abdelkabir Tabih, avocat de la partie civile. Devant les arguments des avocats, le juge a décidé de reporter l’audience au 7 novembre.
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