Congrès national ittihadi (CNI), le Parti socialiste unifié (PSU) et le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) ne formeront bientôt qu’une seule et même formation. Pour le secrétaire général du CNI, Abdeslam Laaziz, il y va de la « survie de la gauche« .
D’après la même source, les leaders des trois partis s’accordent à dire que « c’est le chemin à suivre pour assurer une meilleure représentativité politique« . Abdeslam Laaziz s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec la presse le 17 octobre à Casablanca.
Si les discussions concernant la fusion des trois membres de la coalition Fédération de la gauche démocratique (FGD) ont été entamées il y a plus d’un an, Abdeslam Laaziz prévoit que « les démarches effectives seront lancées après le congrès national du PSU, soit début 2018 ».
Le chef du CNI a fixé la date de naissance du nouveau parti de gauche à « fin 2019 ». La fusion des trois partis de la FGD figurera d’ailleurs parmi les thèmes principaux du congrès national du CNI, qui s’ouvre ce vendredi 20 octobre à Casablanca.
Lors des élections législatives en 2016, la coalition de gauche était parvenue à décrocher deux sièges dans les circonscriptions de Rabat-Océan et de Casablanca-Anfa. Selon la Commission nationale de recensement, la FGD a réussi à rafler plus de 164.000 voix (soit 2,83 % des suffrages exprimés).
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