« J’espère qu’il y aura plus d’inter-régionalité au sein de la région du Maghreb. Si ‘il y a une chose qui manque, c’est bien ça« , a affirmé Christine Lagarde, à l’occasion des réunions annuelles d’automnes du FMI et de la Banque Mondiale qui se tiennent jusqu’au 15 octobre.
Evoquant la situation économique dans la région, Christine Lagarde a observé que les trois pays (Maroc, Algérie et Tunisie) sont « totalement différents« , soulignant que le Maroc a réussi à réaliser des « réformes réelles, aussi bien sur le plan budgétaire que structurel« . Elle a rappelé que le Royaume a bénéficié d’une ligne de crédit flexible du FMI qui l’a soutenu dans ces réformes, selon des propos rapportés par la MAP.
« Le programme de réformes entrepris par le Maroc est satisfaisant. Il va dans la bonne direction« , a souligné Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI. Ces réformes ont permis « d’améliorer le niveau d’endettement du Royaume, de stabiliser la situation économique et de créer des conditions propices à la croissance, tel qu’il est attesté dans les projections du FMI pour 2017« , a-t-il ajouté.
Ces déclarations tombent quelques jours après la décision du FMI de relever les prévisions de croissance du Maroc à 4,8% en 2017, au lieu de 4,4%.
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