Du 11 au 22 septembre 2017, les services vétérinaires de l’ONSSA (Office national de la sécurité sanitaire et des produits alimentaires) ont fait l’objet d’un audit effectué par une équipe d’experts de la Commission Européenne (CE). Un audit préalable à l’ouverture des opérateurs marocains à la « possibilité d’exporter les viandes de volailles et produits à base de ces viandes traitées thermiquement vers les pays de l’Union européenne (UE) », a expliqué dans un communiqué l’ONSSA.
« Cet audit a porté sur l’évaluation des plans de surveillance des résidus des médicaments vétérinaires, des pesticides et des contaminants de l’environnement, le suivi de leur mise en œuvre ainsi que l’évaluation des compétences techniques des services vétérinaires de l’ONSSA. Il a également concerné la vérification de la mise en œuvre du plan de surveillance des résidus dans l’aquaculture, dont les produits sont autorisés à l’export depuis 2004 », poursuit la même source.
Durant cette mission, les experts européens ont procédé à la vérification des mesures prises par l’ONSSA en matière de sécurité sanitaire des viandes et produits à base de viandes de volailles et des produits de l’aquaculture. Ils ont procédé à la visite de fermes d’élevage de poulet et de dinde, abattoirs avicoles, établissements de préparation des viandes et produits à base de viandes et d’aliments pour animaux, fermes aquacoles, société pharmaceutique et cabinet vétérinaire privé.
L’objectif de ces visites est « de vérifier que les circuits de commercialisation et d’utilisation des médicaments vétérinaires sont bien maîtrisés par les services vétérinaires de l’ONSSA ». Les experts européens ont également eu des entretiens avec les services vétérinaires des Directions régionales de l’ONSSA ainsi qu’avec les laboratoires d’analyses concernés par les plans de surveillance.
En mars 2017, une équipe d’experts européens avait déjà audité l’amont de la filière avicole. L’aval de la filière (établissements d’abattage, de préparation et de transformation des viandes de volailles) sera audité en décembre 2017, une dernière étape avant la permission de l’exportation des produits avicoles marocains.
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