Le gouvernement vient de revoir sa copie concernant la composition de la Commission nationale de lutte contre la corruption. L’Exécutif, contrairement à un texte ultérieur, réservera deux sièges aux ONG pour un mandat de deux ans en tant que membres titulaires.
Cela a été décidé, jeudi 21 septembre, lors de la réunion du conseil de gouvernement.
Et ce sera à Saâd-Eddine El Othmani de désigner les deux ONG par voie de décret. La porte ouverte et le chemin pavé pour Transparency Maroc?
« En principe, c’est l’ONG la plus représentative en la matière, mais ce sera au chef de gouvernement, président de la Commission, de décider par voie de décret », nous explique une source gouvernementale.
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L’Exclusion de la société civile, dans la première mouture, avait suscité une grande polémique. Aujourd’hui, l’omission est rectifiée.
« Nous avons été partie prenante dans la préparation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption adoptée il y a deux ans. Il ne manquait qu’à mettre en place la commission anti-corruption. Et nous apprenons que le gouvernement a finalement décidé de faire cavalier seul… », nous déclarait, début juin dernier, le directeur de l’observatoire de la corruption de Transparency, Fouad Zirari.
A ce moment-là, l’Exécutif venait d’adopter une loi fixant les attributions et la composition de ladite commission. Quant aux ONG, elles pouvaient être associées selon les besoins mais sans le statut de membres ès-qualité.
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