Jeudi 14 septembre, le PAM a remporté une grande victoire électorale face au PJD à Settat à l’occasion d’un scrutin partiel. Mohamed Ghayat, ancien membre du Bureau politique du PAM et ex-cadre de la Samir, a engrangé plus de 21.000 voix, loin devant les candidats du PJD et de l’Istiqlal.
Dans la soirée, la section PJD de cette ville a crié au scandale. Les responsables islamistes de Settat, dans un communiqué, ont fustigé « le recours à l’argent sale » et « la neutralité négative de l’autorité ».
Au nord du pays, le candidat PJD Mohamed Idaomar, déchu de son mandat parlementaire par la Cour constitutionnelle, a réussi à récupérer son siège. En l’absence des candidats du PAM et du RNI, il a remporté près de 70% des suffrages face à la candidate de la Fédération de la Gauche démocratique, Fatima Al Oumghari.
Les batailles à venir
Le jour de ce scrutin partiel, le PJD préparait déjà les batailles à venir. En début de soirée, Abdelilah Benkirane présidait une réunion du secrétariat général de son parti essentiellement pour choisir trois candidats en vue des scrutins partiels du 5 octobre à Beni Mellal, Agadir-Idaoutanane et Taroudant-Nord.
En désignant les candidats du parti à la lampe pour ces trois scrutins, le PJD met fin à toutes les spéculations autour d’une entente entre les islamistes et le RNI qui voudrait que le PJD ne présente pas de candidat face au parti d’Akhannouch, surtout à Taroudant.
Dans ces élections partielles, la plus grande bataille, dont la date n’a pas encore été fixée par le ministère de l’Intérieur, se déroulera à Oujda. L’enjeu: les deux sièges perdus par le PAM suite à un recours d’Omar Héjira (Istiqlal).
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