C’est une affaire qui suscite une grande polémique en Italie depuis le 26 août dernier avec le viol collectif d’une touriste polonaise, l’agression de son compagnon et le viol, encore une fois, d’un transsexuel péruvien. Le double drame s’est passé sur l’une des plages de la ville de Rimini, l’une des cités balnéaires les plus en vue en Italie et dans toute l’Europe.
Selon les médias italiens qui font leurs gros titres sur les rebondissements de cette affaire, tout s’est accéléré le samedi 2 septembre quand deux des quatre suspects ont reconnu leurs visages sur une vidéo captée par une caméra de surveillance et diffusée en boucle par les télés italiennes.
Sur conseil de leurs proches, ils ont décidé de se rendre à la police. A la grande surprise, il s’agit, selon les mêmes sources, de deux frères mineurs d’origine marocaine nés en Italie.
Les deux présumés violeurs sont âgés entre 15 et 17 ans.
Un peu plus tard, et sur la base de leurs témoignages au carabinieri (gendarmes italiens), un quatrième présumé complice est appréhendé. Il s’agit d’un autre mineur (17 ans) d’origine nigériane.
Pour boucler la boucle, les enquêteurs ont mis la main, tôt dans la matinée de ce dimanche, sur le quatrième présumé violeur et qui serait le meneur du gang : un congolais âgé de la vingtaine et qui planifiait de fuir en France.
Indignation générale
En Italie, mais aussi en Pologne, c’est une indignation générale qui ne retombe pas plus d’une semaine après les faits. Et les faits sont gravissimes selon les récits relayés par les victimes.
Aux premières heures du 26 août, le couple polonais (26 ans pour les deux) est attaqué de manière très violente. L’homme est sauvagement assommé. La jeune femme est sauvagement violée et les prédateurs repartent avec des objets dérobés à leurs victimes.
Sur leur trajet du retour, ils croisent un transsexuel péruvien à qui ils font subir le même sort.
Sur les réseaux sociaux, des internautes italiens rivalisent en propositions de châtiments «exemplaires» et certains vont jusqu’à demander une castration chimique des présumés violeurs avant de les bouter hors du territoire de la Botte.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer