Contrairement à ce qui a été publié par plusieurs médias, aucune date n’a été retenue pour une éventuelle session extraordinaire du parlement.
« Cette session est encore à l’étude entre les services de la présidence du gouvernement et les présidents des deux chambres du Parlement« , nous révèle Mustapha El Khalfi, ministre des Relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement.
Le même responsable explique que cette session ne pourra se tenir que si, auparavant, un ordre du jour est arrêté en commun accord entre les parties concernées, en l’occurrence le parlement et l’Exécutif.
« La session extraordinaire dépendra de l’état d’avancement des travaux en commissions, car plusieurs textes de loi attendent d’être validés« , souligne encore Mustapha El Khalfi. Concrètement, ce sont les commissions qui doivent préparer la « matière première » pour une éventuelle session extraordinaire.
La session extraordinaire qui se profile pourrait porter sur les projets de loi relatifs à l’organisation de l’appareil judiciaire, un autre projet de loi relatif aux violences faites aux femmes, ou encore le projet de loi organique modifiant la loi organisant le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
Oubliez le bilan des 100 jours!
En aucun cas, souligne notre interlocuteur, il ne sera question de présenter devant le Parlement, réuni en session extraordinaire, le bilan des 100 jours du gouvernement El Othmani, arrêté à la date du 5 juillet.
« Rien dans la Constitution ni dans les autres lois nationales n’oblige l’Exécutif à dévoiler le bilan de ses 100 jours d’action », tranche Mustapha El Khalfi qui affirme toutefois que ce bilan est prêt, chiffres à l’appui compilés par les services de la présidence du gouvernement en coordination avec les divers départements ministériels.
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