Dans un communiqué diffusé le 3 août, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) fait une mise au point sur le décès d’un détenu de la prison de Beni-Mellal, survenu ce jeudi 3 août après trois mois de grève de la faim. L’administration affirme que contrairement à ce que relayent certains supports médiatiques, « l’institution (la prison, NDLR) n’a pas caché l’état de santé du détenu durant sa grève de faim« .
L’administration affirme avoir prévenu « le parquet général et la famille », et l’avoir « transporté plusieurs fois durant sa grève de faim à l’hôpital ». La DGAPR précise également qu’une requête d’autopsie a été soumise au parquet. Dans son communiqué, l’administration pénitentiaire se dégage de « toute responsabilité quant à l’état de santé des prisonniers quand ils sont hospitalisés« , renvoyant ainsi la balle dans le camp du ministère de la Santé.
Selon nos confrères de Lakome qui citent un communiqué d’une association locale, le détenu décédé, El Ghazi Kellada, a été poursuivi pour « la destruction d’un pont« . Il avait entamé sa grève de la faim pour protester contre ces accusations. Selon la même source, le défunt a été exproprié par une « puissante personnalité de la région de Beni-Mellal« .
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