Touchant environ 600.000 personnes au Maroc et plus de 350 millions dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé, l’hépatite B est l’un des virus les plus mortels. Son médicament princeps – le Ténofovir – n’est pas commercialisé au Maroc par le laboratoire américain Gilead. Son coût serait d’ailleurs dissuasif pour de nombreux patients (plus de 3.000 dirhams par mois).
Pharma 5, un laboratoire marocain s’apprête à lancer le Téfovir, un médicament générique du Ténofovir, « 10 fois moins cher que le princeps, et en conformité avec les normes de qualité internationale », précise Myriam Lahlou-Filali, directrice générale du groupe Pharma 5. « Nous avons obtenu l’autorisation de mise sur le marché en juin, et nous comptons lancer officiellement le médicament en automne prochain », ajoute-t-elle.
Dans sa forme aiguë, l’hépatite B est une maladie chronique, pour laquelle « il n’existe pas de traitement spécifique », indique l’OMS sur son site web. « On ne peut pas parler de guérison lorsqu’il s’agit de l’hépatite B. Même après le traitement, il reste toujours des traces du virus dans les cellules touchées. Le but est donc de stopper la multiplication du virus et le contrôler », détaille le Pr Marhoum de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca.
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