La DGSN « dément catégoriquement les rumeurs et allégations relayées sur les réseaux sociaux, attribuant à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) d’avoir procédé à la saisie de 17 milliards de centimes dans le domicile d’un député parlementaire poursuivi dans le cadre d’une affaire pénale ». La DGSN ajoute que la BNPJ n’est pas en charge de l’enquête dans cette affaire.
Cette fin de semaine, plusieurs média ont rapporté la saisie d’un montant de 170 millions de dirhams en liquide au domicile d’un élu local, Zine El Abidine El Houwas. Dans la foulée de cette saisie, l’élu istiqlalien, qui serait visé par trois plaintes pour corruption, est placé en garde à vue selon le quotidien Akhbar Al Yaoum qui ne mentionne pas le montant saisi par les autorités. Sur le site du quotidien, une source sécuritaire réfute le chiffre de 170 millions de dirhams annoncé par d’autres médias. Dans un entretien accordé à AlYaoum24, le frère de l’élu balaie les accusations et affirme que sa famille a hérité « d’un milliard et demi (de centimes , ndlr) suite à la mort de son père » et dément la saisie de 170 millions de dirhams par les autorités.
Que dit l’Istiqlal, parti d’où est issu cet élu? La formation n’a pas réagit officiellement. Contacté à plusieurs reprises par Telquel.ma pour recouper les informations de presse, le porte-parole de la formation Adil Benhmaza n’a pas donné suite à nos sollicitations. Dans une publication sur sa page Facebook, il a confirmé qu’El Howass « est sous le coup d’une enquête ». Il a toutefois précisé qu’ « aucune source officielle n’a confirmé le chiffre de 17 milliards ( de centimes, ndlr) ».
Surnommé « Weld L’fellah » (le fils du paysan), Zine El Abidine Howass a été élu en 2009 député de la province de Berrechid sous l’étiquette du Parti Authenticité et Modernité, avant de rejoindre le parti de l’Istiqlal avant les législatives de 2016.
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