La décision concerne plus de 11.000 personnes originaires d’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn, selon des statistiques officielles.
« Aucune mesure ne sera prise contre les résidents détenant la nationalité des pays qui ont rompu ou réduit le niveau de représentation diplomatique avec l’Etat du Qatar sur fond de campagnes hostiles et tendancieuses », indique le communiqué.
En rompant avec le Qatar le 5 juin, ses trois voisins arabes ont interdit à leurs ressortissants de se rendre dans ce pays et demandé à ceux qui y résident de le quitter. Ils accusent Doha d’entretenir des liens avec « des organisations terroristes » et lui reprochent un rapprochement avec l’Iran chiite.
Amnesty International a averti samedi qu’en appliquant de telles mesures drastiques, Ryad et ses alliés « jouaient » avec la vie de milliers d’habitants du Golfe, séparant des familles et détruisant les moyens de subsistance et d’éducation d’une partie de la population.
L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ont indiqué dimanche que la situation des familles mixtes serait prise en considération, sans dire explicitement si elles seront exclues des mesures d’expulsion et de rapatriement.
(AFP)
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