Trois filles du résistant rifain Abdelkrim Al Khattabi restaient en vie jusqu’à dimanche: Aïcha et Meryem qui vivaient à Casablanca, puis Roqaya au Caire. Meryem est décédée lundi, à l’âge de 78 ans. Elle a été terrassée par une crise cardiaque, nous affirme son neveu. Elle a été inhumée mardi après-midi au cimetière Errahma de Casablanca, en présence notamment d’Ilyas Elomari, secrétaire général du PAM.
Née en 1939, Meryem Al Khattabi a d’abord vécu à La Réunion où elle a séjourné 8 ans. Elle y a appris le français, grâce à ses grands frères. « Ce qui intéressait mon père, c’était de nous apprendre la langue française (…) Il insistait pour que ses enfants l’apprennent, en plus du tamazight et les autres langues », confiait-elle lors d’un entretien accordé à un blog en 2015. Quant à l’arabe, Abdelkrim s’est chargé personnellement de leur apprendre la langue. Meryem maîtrisait également le rifain. « Tout le monde maîtrise le rifain dans la famille Al Khattabi« , nous confie le petit-fils du résistant, neveu de la défunte.
Après avoir vécu de longues années au Caire où son père décède en 1963, elle rentre au Maroc au début des années 1980, car sa mère était souffrante et voulait revenir au pays. Depuis son retour au Maroc, « elle menait une vie tranquille« , poursuit notre interlocuteur.
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