Le Maroc apparaît en bien mauvaise posture dans la dernière mise à jour de l’indice de compétitivité des talents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (région Mena). Ce classement a été réalisé par Google, l’école de commerce INSEAD d’Abou Dhabi, et le Centre for Economic Growth.
Les pays figurant dans ce classement ont été répartis dans quatre catégories, en fonction de leur « capacité à attitrer, renforcer et retenir les compétences« : les pays « bien positionnés » (Émirats arabes unis, Qatar, Arabie saoudite, et Bahreïn), les « assez bien préparés » (Jordanie et Koweït), les « moins bien positionnés » (Oman, Liban et Tunisie), et les pays « insuffisamment préparés » (Égypte, Algérie et Maroc).
Trois critères sont pris en compte: la capacité à attirer des ressources étrangères intéressantes comme les investissements directs étrangers (IDE) ou la migration hautement qualifiée, la capacité à accroître la disponibilité des apprentissages, et l’aptitude à permettre le rapprochement entre les politiques du gouvernement et l’environnement des affaires.
Les auteurs de l’indice recommandent aux pays d’investir dans l’éducation et dans les compétences numériques, d’adopter la technologie, renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises et fournir un accès abordable et de qualité à internet d’autre part.
Selim Eddé, responsable des politiques publiques chez Google Mena, estime que « la région Mena possède un terreau de compétences. Adopter les nouvelles technologies, permettre aux PME de prospérer et fournir un accès et une connectivité pour tous, sont les ingrédients clés qui permettraient aux pays arabes d’intégrer la quatrième révolution industrielle grâce aux nombreuses opportunités qui résident dans la région« . Il ne reste donc plus qu’à saisir ces opportunités.
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