Les 24 personnes poursuivies dans le procès des événements de Gdim Izik et leurs avocats se sont retirés de l’audience du 16 mai, annonce l’agence de presse MAP. Selon la même source, la cour désignera « des avocats marocains pour représenter tous les accusés, dans le cadre de l’assistance judiciaire, conformément à l’article 423 du Code de procédure pénale« .
Ce retrait survient peu avant les confrontations entre témoins et prévenus. Le 15 mai, le procureur général de Salé, Hassan Daki, avait affirmé à la presse que des témoins à charge étaient en mesure de « reconnaitre des suspects en cas de confrontation« .
Selon la MAP, les accusés avaient menacé « d’observer une grève de la faim » lors d’une audience tenue le 15 mai. La même source affirme que les accusés ont ensuite scandé « des slogans pour empêcher l’audition de témoins« , alors qu’ils allaient être reconnus.
Les accusés auraient pris à partie « l’un des témoins qui s’est présenté devant la Cour à la demande du parquet, lançant des invectives à son encontre » avant de demander à voir leurs avocats, poursuit la MAP. C’est à l’issue de cette rencontre que les accusés se sont retirés du procès.
En vertu du code de procédure pénale, le président de la Cour « est habilité à l’avertir et le contraindre à se présenter devant le tribunal par la force publique » en l’absence d’un accusé ou du boycott de son procès. Le président de la Cour peut également poursuivre les délibérations en l’absence des prévenus.
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