Les enseignants du secteur public pourront effectuer des heures supplémentaires au sein d’établissements privés, « pallier le manque que connaît le secteur privé en termes d’encadrement pédagogique« , indique le ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué publié le 7 mai. Dans sa communication, le département de Mohamed Hassad précise que « cette décision concerne notamment le collégial et le secondaire qualifiant, qui comptent actuellement quelque 281.000 élèves« . Le ministère de l’Éducation nationale signale également que l’autorisation d’enseigner dans le secteur privé ne sera accordée qu’aux enseignants ayant « parfaitement » accompli leurs heures de travail au sein des établissements publics.
En janvier, la ligue de l’enseignement privé qui regroupe 300 écoles privées avait menacé de faire grève, en raison notamment de l’arrêté ministériel 0001-15 du 4 février 2015 interdisant aux enseignants du secteur public de faire des heures supplémentaires dans le privé. Entré en vigueur dès la fin de l’année scolaire 2016-2017, cet arrêté était qualifié d’ »injuste » par Abdelhadi Zouiten, président de la ligue de l’enseignement privé.
Un terrain d’entente a donc été trouvé après la réunion du 28 avril entre Mohamed Hassad et le bureau national de la Fédération de l’enseignement scolaire privé au Maroc. Une rencontre à l’issue de laquelle les représentants du secteur privé ont exprimé leur « adhésion complète au chantier de la réforme du système de l’éducation et de l’enseignement« , selon le ministère.
Lire aussi : Les profs du public interdits d’enseigner dans le privé
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer