Ce contenu a été rédigé par l’ESSEM
Choisir son orientation après le Bac peut s’avérer être une lourde tâche. Pour l’étudiant, il s’agit, surtout, d’une étape décisive. L’avenir du jeune bachelier en dépend. Et donc pour ne pas rater ce virage crucial et bien choisir ses études post-bac, il est primordial de se poser les bonnes questions. En voici quelques-unes :
1-Quelles sont les matières que vous maitrisez ?
Selon l’ESSEM, il faut opter pour une filière qui correspond à vos notes est le chemin le plus facile et le plus sûr ! Car si vous avez une préférence pour une matière, mais que vos notes ne suivent pas, le risque que vous échouerez serait plus important. Mais attention, suivre un cursus qui vous passionne même si vous ne maitrisez pas toutes les matières peut être aussi une possibilité à envisager si vous avez l’intention de mettre toutes les chances de vos côtés en vous investissant vraiment dans vos études. Il ne faut donc pas oublier que l’on est toujours plus efficace quand on travaille dans un domaine qui nous passionne.
2-Quel métier souhaitez-vous exercer à l’avenir?
Avant de vous pencher sur le choix de parcours des études, vous devez absolument vous renseigner sur les débouchés qui existent et qui s’offrent à vous. Concrètement, le plus souvent, vous connaissez l’intitulé de certains métiers mais vous ignorez ce que cela implique comme prérequis. Le titre peut en effet bien raisonner dans vos esprits mais l’exercice du métier pourrait s’avérer être plus difficile pour vous et donc vous risquez de perdre votre emploi très rapidement. Le plus facile et plus rapide est de chercher sur internet des vidéos de témoignages concernant les débouchés qui vous intéressent.
3-Pour quelle durée envisagez-vous de faire des études supérieures ?
Le choix du style d’apprentissage est déterminant dans l’orientation. Il est essentiel à ce stade de mesurer votre capacité à suivre des études de longue ou de courte durée. Vous êtes peut être confrontés à des circonstances qui vous obligent à devenir actifs le plus tôt possible, ou peut-être vous n’avez pas suffisamment d’énergie pour rester longtemps dans le système académique. Vous n’avez certainement pas la réponse au démarrage de votre parcours universitaire. Dans ce cas de figure, orientez-vous plutôt vers des parcours diplômants à courte durée (2 ou 3 ans) et vous permettant si vous le souhaitez, de poursuivre vos études. Notez bien que les parcours longs aussi bien que les parcours courts doivent nécessairement être spécialisés si vous voulez optimiser votre insertion professionnelle. L’intitulé du diplôme doit être similaire à celui d’un poste en entreprise, d’après l’ESSEM.
4- « Ai-je besoin de moyens financiers pour faire des études ? »
Il faut savoir que payer ou payer cher des études ne signifie pas nécessairement que la formation est de qualité. Partir étudier à l’étranger n’est pas non plus un gage de qualité. Le plus important est de faire le bon choix de parcours et qu’il soit approprié à votre profil. Il est clair que l’environnement estudiantin de l’université n’est pas celui des grandes écoles d’ingénieurs ou encore de commerce. Et il faudrait en tenir compte dans le choix de son orientation. Dans ce sens, la vie d’école est plus centrée sur le groupe et les activités parascolaires, tandis qu’à l’université, l’étudiant peut organiser librement ses journées avec à la clé davantage de temps libre.
En général, une école privée tel que l’ESSEM, propose un suivi minutieux et un encadrement rapproché, à la fois au niveau administratif et au niveau pédagogique. L’assiduité est ainsi suivie avec précision. L’étudiant n’a pas le temps de se faire oublier. Bon nombre ont une personnalité qui a obligatoirement besoin de ce cadrage afin de favoriser leurs réussites. Aussi, l’évolution se fait dans un cadre dans lequel des gros moyens sont mis à disposition afin de toujours être en phase avec l’ère du temps. Des budgets sont définis pour réaliser des activités parascolaires organisés par les étudiants mêmes dans le cadre de la vie associative ou de la junior entreprise, ce qui leur permet également d’entreprendre et de se confronter directement aux réalités du terrain, et ce, non seulement dans des écoles de commerce mais également dans certaines écoles d’ingénieurs.
Une expérience à l’étranger ou dans une ville autre que celle où l’étudiant vivait avec ses parents, apporte à celui-ci un apprentissage en matière d’autonomie, prise d’initiative, maturité, etc… Certains décident de cela juste après l’obtention de leur bac, d’autres un peu plus tard.
Il existe différents moyens de suivre la formation que l’on souhaite, même si l’on ne dispose pas des moyens financiers nécessaires. Il s’agit notamment des bourses d’études, ou encore du crédit étudiant.
5– Choisir une école professionnelle ou une école supérieure ?
Une école professionnelle est sous la tutelle de l’office de la formation professionnelle et de la promotion de l’emploi (ofppt) et délivre des diplômes de Niveau BAC+2 ou BAC+2 années maximum. Les années d’études au-delà, dans ces établissements professionnels, sont uniquement délocalisées et ne sont pas reconnus pour une poursuite d’études dans les écoles supérieures. Un étudiant ayant choisi une école professionnelle est opérationnel immédiatement après ses 2 années d’études. Il s’agit donc d’études courtes.
Une école supérieure comme l’ESSEM, a la possibilité de diplômer au titre marocain à BAC+3 et BAC+5. Ces établissements sont sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres (MESRSFC).
- Comment choisir une école supérieure privée ?
Tout d’abord, il faut décrypter les labels :
- Une école supérieure autorisée par le MESRSFC : l’autorisation est le label de base qui signifie que les étudiants sont correctement déclarés au ministère de tutelle et qu’ils sont sujets à être diplômés dans le cadre d’une formation ou filière dont les programmes, l’infrastructure ainsi que les enseignants répondent à certaines exigences de ce ministère.
Les lauréats de ces programmes ne peuvent pas postuler pour la fonction publique et ne peuvent pas poursuivre leurs études à l’université publique.
- L’accréditation : De même que l’autorisation, l’accréditation se fait par filières. Elle ne présente qu’une étape intermédiaire pour le ministère de tutelle, qui lui permet au travers d’un cahier de charges beaucoup plus sélectif de déterminer les écoles supérieures autorisées éligibles à la reconnaissance de l’état.
En définitive, sur le terrain, mis à part un gage de crédibilité et de sérieux de l’établissement, les étudiants inscrits dans ces programmes n’ont toujours pas le droit ni de travailler dans la fonction publique ni de s’inscrire à l’université publique.
- La reconnaissance : le plus haut grade à ce jour. Les diplômes sont directement équivalents aux diplômes délivrés par une institution publique, ce qui permet, à la différence des labels cités précédemment, de postuler à la fonction publique.
Concrètement, la question à se poser est de savoir si l’on se projette à l’avenir dans la fonction publique ou pas ?
- Quels sont les principaux traits de votre personnalité ?
A titre d’exemple, vous pouvez très bien être réservés et ne pas vous sentir à votre aise au contact des gens de manière générale. Dans ce cas, vous pouvez être très productifs dans un poste de back office. Contrairement aux métiers de front office où vous rencontrez tous les jours de nouvelles personnes et vous devez prendre soin de la bonne relation.
- Quelles sont vos chances de réussite ?
Une formation ou une orientation universitaire est le prélude de toute une carrière professionnelle. Il est donc nécessaire de connaître ses chances de réussite avant même de se lancer dans une formation. Aujourd’hui, on peut arriver à la même finalité tout en prenant différentes voies. Il s’agit donc d’être stratège en optant pour la formation qui vous offre plus de chances de réussite. Il serait donc temps d’étudier méticuleusement toutes vos options !
- Quels vont être les besoins du marché à ma sortie d’école ?
Question très importante à se poser, d’après le directeur général de l’ESSEM, surtout lorsque vous êtes polyvalents et que vous pouvez vous adapter à plusieurs métiers. Il ne s’agit donc pas d’étudier parce qu’il faut faire des études mais plutôt pour se préparer à la fois à un métier qui vous passionne et surtout qui sera très demandé à votre sortie d’école. Précisément pour cette question, il faut se rapprocher de vos parents ou de vos proches ayant de l’expérience sur le terrain et surtout ayant une vision avec du recul sur les métiers qui recrutent et qui recruteront.
- Y’a-t-il possibilité de changer de filière en cours de chemin ?
En effet, vous aurez raison de vous poser cette question car vous ne serez pas à l’abri de changer d’avis en milieu de parcours. Pour cela, le changement ne sera pas possible entre des filières scientifiques et des filières technologiques (ex : un étudiant en médecine, ne pourra pas changer de casquette et terminer ses études en expertise comptable). Cependant, au sein du même domaine, le changement pourrait être envisagé dans une certaine mesure, en l’occurrence si le programme contient une et/ou une deuxième année de tronc commun. Attention à certains métiers réglementés qui nécessitent des études précises dans des instituts précis (ex : expertise comptable, notariat, avocats, architecture, etc…)