Aziz Akhannouch a engagé des poursuites contre les journalistes Khalid El Jamaï et Hicham El Amrani, mais aussi Hamid El Mahdaoui, directeur de publication du site d’information Badil. Le procès s’ouvre le 10 avril au tribunal de première instance de Salé.
Les trois hommes sont accusés de « diffamation et publication de fausses informations » par le chef du parti à la colombe après la publication sur Badil d’un entretien filmé réalisé en janvier, où Khalid El Jamaï parle, entre autres, « des origines de la fortune » d’Akhannouc, rapportent plusieurs sources médiatiques. La vidéo en question est actuellement introuvable sur le site d’information.
« Il me reproche de l’avoir soi-disant insulté lorsque j’ai dit qu’il n’est pas charismatique« , explique Jamai à Telquel.ma. « C’est, selon lui, une diffamation. Il me reproche aussi le fait de dire qu’il avait transité d’un parti à un autre. Selon lui ça porte préjudice à ses bases au RNI » ajoute Khalid Jamaï, qui précise qu’Aziz Akhanouch « reproche à Mahdaoui de ne pas m’avoir censuré lors de l’interview vidéo. Il lui reproche aussi de ne pas avoir coupé les passages dans lesquels j’affirme qu’il n’est pas charismatique. Il dit également que je porte atteinte au cabinet royal« .
Aziz Akhannouch demande un million de dirhams de dommages et intérêts. Le journaliste affirme pour sa part qu’il assistera à la première audience de son procès, même s’il n’est « pas obligé d’y aller« .
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