Le 15 mars au soir, un communiqué de cabinet royal annonce le remplacement de Abdelilah Benkirane par une autre personnalité du PJD pour la présidence du gouvernement après cinq mois de blocage. Nabila Benkirane, en voyage avec une association ce jour-là dans la région de Oueld Said, apprend la nouvelle via un texto que son mari lui a envoyé.
« À ce moment-là, j’ai remercié Allah que les choses se soient terminées de cette manière« , commente l’épouse du secrétaire général du PJD dans les colonnes d’Al Ayam. « Ce qui aurait été difficile pour nous, c’est qu’il trahisse ses convictions et ses principes et je n’aurais jamais voulu qu’il soit dans cette situation« . Soulagée, Nabila Benkirane affirme même avoir « chanté des comptines louant la liberté » (sic) après l’éviction de son époux.
Quant à savoir si cette décision a opéré des changements majeurs à leur quotidien, elle répond par la négative. « Abdelilah voyait ce jour venir et me disait qu’il vaut mieux vivre simplement plutôt que d’encaisser une chute difficile« . Nabila Benkirane concède toutefois que le couple aura « moins de pression » maintenant que son mari n’est plus chef du gouvernement. Ce qui va le plus manquer à la femme de l’ancien chef du gouvernement, c’est le fait que son mari « aide les plus démunies à régler leurs problèmes« .
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