Retour à l’ordre. Dans la soirée du 23 mars, des dizaines de chômeurs ont investi un bus appartenant à l’Office chérifien des phosphates et ont menacé de s’immoler par le feu s’ils n’obtenaient pas un emploi dans l’exploitation de PhosBoucraâ.
Ce n’est que dans la nuit que les forces de l’ordre, avec l’aide d’éléments de la protection civile, ont réussi à les déloger à coup de jets d’eau. L’opération a fait plusieurs blessés qui ont été transportés à l’hôpital de Laâyoune, selon plusieurs sources médiatiques. « Les forces de l’ordre sont intervenues sous les ordres du parquet général. Toute la procédure légale a été respectée » nous assure Mohamed Cherkaoui, président de la Commission régionale des droits de l’Homme Laâyoune-Es Smara (CRDH).
Quelques échauffourées ont également éclaté dans les quartiers périphériques de la ville. « C’est tout à fait normal, mais la situation a rapidement été maîtrisée« , ajoute Cherkaoui qui assure que les demandes des chômeurs « étaient principalement d’ordre social ».
« Si certains séparatistes ont tenté de récupérer cette affaire, cela a fait long feu. Les citoyens de Laâyoune savent faire la part des choses entre des protestations sociales et celles plus politiques« , poursuit l’acteur associatif qui annonce avoir envoyé une note au wali de la région à propos de cet incident.
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