Londres a suivi Washington en interdisant les ordinateurs portables et tablettes en cabine, sur les vols en provenance de cinq pays arabes et de Turquie, a annoncé mardi un porte-parole du gouvernement britannique.
Washington avait annoncé dans la journée ces nouvelles interdictions en invoquant un risque d’attentats « terroristes » dans un contexte de durcissement de la politique migratoire.
Lire aussi: Les Etats-Unis interdisent tablettes et ordinateurs en cabine sur des vols au départ du Maroc
Les pays visés par la décision britannique sont, outre la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie et l’Arabie saoudite, a détaillé le porte-parole dans un communiqué. Les mesures sont valables sur tous les vols directs à destination du Royaume-Uni en provenance de ces pays.
« Selon ces nouvelles dispositions, les passagers montant à bord des vols à destination du Royaume-Uni depuis les pays concernés ne seront pas autorisés à avoir en cabine tout téléphone, ordinateur portable ou tablette plus grand qu’un téléphone portable de taille normale (hauteur 16 cm, largeur 9,3 cm et épaisseur 1,5 cm)« , selon le communiqué.
Quatorze compagnies sont concernées par la décision britannique: British Airways, EasyJet, Jet2.com, Monarch, Thomas Cook, Thomson, Turkish Airlines, Pegasus Airways, Atlas-Global Airlines, Middle East Airlines, Egyptair, Royal Jordanian, Tunis Air et Saudia, selon le communiqué.
Le Canada se tâte
De son côté, le Canada a fait savoir mardi par son ministre des Transports, Marc Garneau, qu’il examinait la possibilité d’imiter les Etats-Unis et le Royaume-Uni. « Il est de notre devoir et de notre obligation d’analyser en détail l’information (concernant une possible menace d’attentat, NDLR) qui nous a été fournie par la communauté du renseignement. C’est ce que nous allons faire et nous prendrons la décision appropriée », a expliqué Garneau lors d’un point de presse.
Le Canada, les Etats-Unis et le Royaume-Uni collaborent étroitement en matière de renseignement et de lutte contre le terrorisme dans le cadre de l’alliance des « Five Eyes » regroupant également l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
« Je vais faire l’analyse nécessaire avec mes collègues et prendre une décision. Nous agissons avec diligence« , a conclu le ministre canadien.
Avec Agences
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer