La candidature de Nizar Baraka au poste de secrétaire général de l’Istiqlal se précise. « Même s’il n’a pas officiellement déclaré sa candidature, son souhait de se porter candidat ne fait pas de doute« , déclare à Telquel.ma Abdellah Bakkali, président de la commission préparatoire du prochain congrès national du parti. Cette grand-messe sera l’occasion de désigner le nouveau patron de la formation à la balance.
Abdallah Bakkali prévient néanmoins que « Nizar Baraka ne pourra se présenter que si les statuts du parti sont amendés« . En vertu des statuts actuels de l’Istiqlal, seuls les membres du comité exécutif du parti peuvent briguer le poste de secrétaire général. Le texte peut toutefois être amendé durant le congrès national du parti.
L’évènement, prévu pour la fin du mois de mars, pourrait faire l’objet d’un report selon une source au sein de la direction du parti. Celui-ci serait motivé par le ralliement de Hamdi Ould Rchid et Abdessamad Kayouh à la candidature de Baraka, actuel président du Conseil économique social et environnemental (CESE), nous confie la même source.
L’information est étayée par l’édition du 1er mars du quotidien Akhbar Al Yaoum qui révèle que les deux ténors du parti chercheraient à négocier une plus grande représentativité de leurs régions respectives au sein du futur Conseil national du parti. Une manœuvre qui a pour but de mieux peser sur l’élection du prochain secrétaire général du parti.
Cette information est toutefois réfutée par le directeur de publication du quotidien Al Alam, et proche de l’actuel secrétaire général: « le sujet n’a jamais été évoqué dans la commission préparatoire du congrès, que je préside d’ailleurs. Nous n’avons même pas encore commencé à discuter du nombre de congressistes et de celui du futur Conseil national« .
De son côté, Hamid Chabat compte bien rempiler pour un second mandat à la tête du parti. Le 26 février à Tétouan, lors d’une réunion du parti aux allures de campagne, l’ancien maire de Fès n’a pas hésité à fustiger l’éventuelle candidature de Nizar Baraka. « Ils ont ramené Akhannouch au RNI, et aujourd’hui ils sont en train de préparer un nouvel Akhannouch pour l’Istiqlal » avait lancé en boutade le patron de l’Istiqlal devant les militants de son parti.
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