Un film raconte le calvaire des habitants d’Ouled Dlim

Les membres de la tribu Guich Loudaya ont vu leurs logements détruits par les forces de l’ordre en février 2014.

Par

Les membres de la tribu guich Oudaya vivent et cultivent ces terres depuis 1838.
Les membres de la tribu guich Oudaya vivent et cultivent ces terres depuis 1838. Crédit: Ghita Skalli

« Le béton a eu raison des champs, mais n’aura pas raison de la mémoire« . C’est l’une des phrases marquantes de la bande-annonce du film Marocains sans terres réalisé par Soraya El Khalaoui. Le long-métrage raconte la vie des habitants du douar Ouled Dlim, membres de la tribu Guich Loudaya, au cœur de Hay Riad, quartier résidentiel de Rabat.

Lire aussi: Rabat: les derniers des Oudayas expulsés de leurs terres

En février 2014, les autorités avaient détruit leurs logements. Pourtant, les membres de cette tribu occupent toujours « leur » terre, « multipliant rassemblements et recours administratifs » et tentant de faire « advenir leur droit au logement« . C’est cette lutte que la réalisatrice Soraya El Khalaoui a suivie tout en se penchant sur l’interrogation principale des habitants de Ouled Dlim: « Sommes-nous encore des citoyens ?« .

Marocains sans terres sera diffusé le 14 mars prochain à l’espace culturel l’Uzine à Casablanca.

Khalil El Bejaoui

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer