L’aventure africaine s’est arrêtée en quarts de finale pour les Lions de l’Atlas. Outsider de la Coupe d’Afrique des nations 2017, le Maroc a surpris tous les observateurs en se qualifiant, après 13 ans d’attente, pour les quarts de finale de la compétition.
Il incombe désormais à Hervé Renard de préparer son équipe pour les prochaines échéances à savoir les qualifications de la Coupe du monde 2018 et de la CAN 2019. Bien que certains médias évoquent un départ imminent du technicien français, ce dernier n’affiche pour l’heure aucune velléité de départ. « Hervé Renard rêve de jouer la Coupe du monde. Il ne peut réaliser cette ambition qu’avec le Maroc (…) Une chose est sûre, il restera jusqu’en novembre à l’issue des phases qualificatives du Mondial« , nous confie un proche du sélectionneur.
Faire parler la foudre en attaque
Malgré un rendement satisfaisant, les Lions de l’Atlas manquent toujours d’efficacité offensive. La panne dans ce secteur peut sans doute s’expliquer par la malédiction des blessures qui s’est abattue sur la sélection à quelques jours du début de la compétition, privant Renard des services de Younes Belhanda, Oussama Tanane, Soufian Boufal ou autres Nordin Amrabat lors de la compétition. Tous devraient être disponibles pour les prochaines sorties des Lions de l’Atlas. Oussama Assaidi, récemment transféré au FC Twente, ou encore le feu-follet Adel Taarabt qui, après un an d’inactivité, a délivré deux passes décisives dès son premier match disputé sous ses nouvelles couleurs du Genoa le 29 janvier, pourraient venir renforcer le secteur offensif de la sélection.
Plusieurs médias évoquent également le retour du milieu de terrain offensif de l’Ajax, Hakim Ziyech, écarté de la CAN gabonaise par Hervé Renard. Selon les mêmes sources, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Faouzi Lekjaa, chercherait à résoudre les tensions entre le joueur et le sélectionneur. Le milieu offensif de l’Ajax serait même disposé à rejoindre l’équipe nationale dès sa prochaine rencontre.
Dernière ligne droite pour la Russie
Le Maroc est deuxième du groupe C des éliminatoires du Mondial 2018 dans la zone Afrique, avec deux points, et deux unités de moins que la Côte d’Ivoire. Les Lions de l’Atlas affrontent le Mali, lanterne rouge du groupe (1 point), lors d’une double confrontation en août et en septembre prochain. La victoire est impérative pour l’équipe nationale si elle souhaite décrocher un ticket pour une compétition qu’elle n’a pas disputée depuis 1998.
Suivra ensuite la réception du Gabon, qui avait neutralisé la bande à Renard à Libreville (0-0). Les Panthères gabonaises sont d’ailleurs à égalité de points avec les Lions de l’Atlas, puisqu’elles ont aussi été accrochées au Mali (0-0). Notons que le Maroc achèvera sa campagne dans ces éliminatoires par un choc contre la Côte d’Ivoire sur le terrain des Elephants.
En attendant la reprise des matchs officiels, Hervé Renard devra construire une équipe capable d’engranger des points et de la confiance, dans le but de finir à la première place de son groupe, la seule donnant accès à un billet pour le Mondial russe. Pour se préparer à ces échéances, des matchs amicaux devraient être organisés « contre de grandes sélections européennes et sud-américaines », nous confie un organisateur de match agrée par la Fifa.
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