Donald Trump, qui a tweeté qu’un « grand jour » est attendu pour la sécurité nationale devrait interdire pendant plusieurs mois l’entrée des réfugiés aux États-Unis, à l’exception des minorités religieuses échappant à la persécution, jusqu’à ce qu’une vérification plus poussée soit mise en place.
Un autre décret devrait interdire les visas délivrés aux ressortissants de la Syrie, de l’Irak, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen, selon des experts qui ont demandé à ne pas être cités.
Dans son tweet, Trump a également annoncé la réalisation imminente d’une de ses promesses de campagne, à savoir la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique et d’autres mesures visant à réduire le nombre d’immigrants clandestins vivant aux États-Unis.
Des sources médiatiques affirment que le premier décret sera signé ce 25 janvier. Trump envisage de prendre des mesures pour renforcer la sécurité à la frontière, et devrait se pencher sur le problème des réfugiés plus tard cette semaine.
Trump a d’abord proposé une interdiction temporaire d’entrée des musulmans aux États-Unis. Une mesure qui, selon lui, protégerait les Américains des attaques perpétrées par des jihadistes. Il a aussi indiqué qu’il comptait instaurer des restrictions aux pays dont les migrants pourraient constituer une menace, plutôt que d’interdire ceux d’une religion spécifique.
De nombreux partisans de Trump ont déploré la décision de l’ancien président Barack Obama d’augmenter le nombre de réfugiés syriens admis aux États-Unis par crainte que ceux qui fuient la guerre civile du pays ne mènent des attaques.
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