Les parents des élèves des trois écoles du groupe Al Fatih à Casablanca se sont déplacés en masse ce 23 janvier au tribunal administratif. Ils étaient près de 150 à se mobiliser, selon Malika, une mère de deux enfants scolarisés à Lissasfa, pour garder les écoles ouvertes, au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire. L’audience s’est ouverte à 10 heures du matin. À l’ordre du jour, l’étude des dossiers déposés par les écoles Lissasfa, Panoramique et Polo.
L’école anglophone de Lissasfa avait déposé un dossier pour l’annulation de fermeture, et un autre pour étendre le délai accordé par les autorités. Les avocats de Panoramique et de Polo avaient de leur côté demandé l’extension du délai de fermeture, tandis que l’avocat du groupe scolaire Al Fatih avait lui aussi demandé l’annulation de la décision. « Le juge a regroupé et fusionné les quatre dossiers« , nous explique Malika tout juste sortie de l’audience.
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Si les deux avocats des écoles ont eu le temps de plaider, ce n’est pas le cas de ceux des ministères de l’Éducation et de l’Intérieur. « Ils ont demandé un délai pour analyser les dossiers et préparer leurs plaidoyers », nous confie Malika.
Les parents ont obtenu que la prochaine audience se tienne le 30 janvier plutôt que le 6 février. « Le juge a été sensible à la demande des parents« , respire Malika soulagée. Les parents d’élèves espèrent un verdict lors de cette prochaine audience alors que le ministère de l’Intérieur a imposé comme délais pour la fermeture définitive de ces écoles le 5 février.
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